quarta-feira, 9 de abril de 2008

Le Livre "LE TRANSMUTALISME", en Français, in French:

Le Transmutalisme par Emmanüel de Cériz

I partie

- Introduction
- La Saga de Eoalkper Eoasell (synthèse symbolique)

- Dèfinitions
- Champs d’investigation
- Synthèse des experiences personnelles
- 1ère Abordage
- 1er Rajeunissement
- 2ème Abordage
- Le livre de MetaH
- 3ème Abordage
- 2em Rajeunissement
- 4ème Abordage
- 3em Rajeunissement

- Symboles (et Mythes) du Transmutalisme
- Pour un nouveau courant artistique: le Transmutalisme

II PARTIE

- Influences de la Physique Quantique
- Hypothèses Mathèmatiques (et axiomes)
- Theories sur la Transmutation

- Analyse Historique / Porquoi le non-révelement

III PARTIE

- Répercussions sur l’individu et la societé
- Impact sur l’Art, la Musique, la Literature, la Philosophie, la Religion et la Science
- Une nouvelle attitude Existencielle et Ontologique pour l’Homme



I PARTIE


introduction



J’ai dérivé le mot transmutalisme de transmutation, ceci est transformation intrinsèque, absolue.

Malgré que le transmutalisme soit une philosophie, ou mieux, un courant de pensée qui est subjacent à toute mon expression artistique, je pense qu’il dépasse les arts et se projette dans une nouvelle attitude d’être par rapport à l’existence.

Toutefois, le transmutalisme peut se tourner un courant artistique avec une thématique et un ensemble d’aspects techniques caractéristiques ne peuvent d’aucune forme se limiter à l’art dû à son ample dimension.

Ceci est ce que j’ai essayé d’approfondir dans les pages suivantes de cet essai.


LA saga de eoalkper eoasell
(Synthèse symbolique)


Il y a plusieurs milliards d’années, il existait une petite nation de guerriers, où vivait un enfant de sept ans, appelé Eoalkper Eoasell.
Eoasell était un enfant pareil aux autres, mais il avait l’étrange sensation que ce qu’il était ne correspondait pas à son véritable être. Il sentait que son corps était très fragile et limité, ce Qui l’étonnait. Pourtant il s’interrogeait:
-- Comment puis je m’étonner, si j’en ai jamais eu un autre?
Parfois, il avait réellement la sensation qu’il avait déjà eu une nature différente, avec des pouvoirs, et illimité, et que maintenant il était prisonnier dans ce corps, que ses capacités étaient aussi prisonnières.
Non, cela ne pouvait pas être sa véritable nature: dans ses jeux d’enfant, sa force intérieure le faisait sauter de hauts murs, mais en tombant, il se blessait la tête et se faisait mal. Malgré cela, il persistait, il sentait que cela ne pouvait être ainsi, il n’était pas comme cela, pas aussi fragile. En jouant aux guerriers, il se lançait seul contre beaucoup d’adversaires. Les autres enfants l’entouraient comme des fourmis et finissaient pour le faire tomber. A l’intérieur de Eoasell il y avait une autre sorte d’être, un être indomable et illimité. Un être qui s’entristait pour ne pouvoir croiser les cieux comme une comète, plonger dans les feux du soleil, le traversant d’un côté à l’autre, restant au rubre, mais tout en se maintenant indestructible, inaretable et plein de liberté totale. Il devait pouvoir démolir des murs, soulever des rochers, arrêter la pluie et, à chaque fois qu’il se blesserait, il pourrait règenerer son corps immédiatement. C’était les étranges sensations du petit Eoalkper Eoasell.
A quinze ans, il passa par hasard à la maison de Elinoa, une vieille savante. Il l’a trouva réunie avec d’autres ideuses. Il su que certaines venaient de contrées lointaines de l’autre côté de la côte. Comme ils étaient en saison froide, elles s’asseyaient autour du feu Qui crépitait et racontaient des légendes et des histoires d’un passé lointain et nébuleux. Une de ces légendes lui causa un impact et un sentiment de familiarité inespérés. Qui le racontait se nommait Amaroa:
“Il y a longtemps, il existait un dieu appelé Manu. Son apparence physique était pareille à celle d’un humain. On dit que notre espèce à été crée par lui.
“A un certain moment, on ne sait pourquoi, Manu a décidé de ne plus être un dieu mais de devenir humain. Peut-être se sentait-il seul, il voulait être comme ses semblables, ou peut-être voulait il faire évoluer les êtres humains comme lui-même, ou il voulait se transcender... personne ne le sait exactement.
“Manu s’est fragmenté en plusieurs parties et s’est mélangé aux âmes d’embryons humains. En se partageant en morceaux il a perdu part de sa conscience et est rentré en oubli de soi. Toutefois, certains enfants ont gardés en mémoire parts de la nature passé de Manu.
“C’est ce qu’il est arrivé avec un garçonnet appelé Eus. Depuis très tôt il a commencé à sentir une étrange nostalgie. C’était comme s’il était habitué à un autre type de existence, plus livre, moins impossible. Il se sentait bien peu intégré dans son espèce. Les autres enfants ne partageaient pas as sensibilité, ni son goût pour braver les mystères de l’univers. Ils se divertissaient en faisant du mal aux animaux et se moquaient de son intérêt d’apprendre les sciences du monde. Ils mentaient et, parfois, lui volaient ses choses. Eus ne comprenait pas la méchanceté de ses pareils, surtout aux adultes Qui commettaient des actes encore plus cruels et brutaux. Il ne se sentait pas faire partie de la même espèce, il ne se sentait pas à la “maison”. [...]




DÉfiniTIONS

Ce qu’est le Transmutalisme?

Le Transmutalisme, créé par Emmanuel de Cériz, est essentiellement une attitude ontologique. Une posture différente face `l’existence et à notre propre être.

Les attitudes plus communes face à l’existence résultent de l’acceptation de l’être (ce que l’on est) et d’une réduction à ce même être:
- réduction au type d’être, à ses caractéristiques, limites, forme et possibilités.

Cette attitude commune consiste à vivre en étant à peine le type d’être que l’on est jusqu’à la mort. Jamais n’est mise en cause le type d’être. Notre conscience l’accepte dés la naissance acceptant ses possibilités mais aussi ses limites. Elle vit dans ces conditions jusqu’à l’extinction de la vie, sans jamais se questionner s’il peut transmuter son être en un autre, dont les caractéristiques pourrait être si différentes comme celles d’une nouvelle espèce.

Au delà de se limiter aux caractéristiques de son type d’être, il fait aussi partie de l’attitude commune, le fait d’accepter la décadence de cet être et de sa fin, comme la mort.
Nous trouvons ici trois sub-attitudes principales:
1. Acceptation et réduction de ce que l’on est seulement.
2. Acceptation de la décadence de l’être (ou du vieillissement).
3. Acceptation de la mort comme fin inévitable.

Subjacente à ces trois grandes sub-attitudes, il y a une attitude globale – celle de l’assujettissement, de la soumission.
Soumission aux mécanismes de la vie et de l’existence.

L’Homme est ainsi un être sujet aux éléments. Un être complètement dominé et soumis à l’espace-temps et à sa propre nature.
La conscience humaine est passive – perçoit et reflète sur le milieu, mais ne domine pas. Elle n’agit pas directement sur l’environnement mais agit à peine en petite partie sur le propre être.
Chaque être possède un niveau déterminé d’énergie, transaccionant l’énergie dans une déterminée échelle. La conscience se soumet ainsi aux limites préconçues de chaque espèce d’êtres.

On pourrait penser que l’assujettissement n’est pas total puisque enfin, le type d’être que l’Homme est, ne vole pas et pourtant, l’Homme a construit des machines qui le transportent en volant. Or, l’Homme n’a pas altéré son propre être pour qu’il vole; la soumission à la impossibilité de voler a toujours été présente. Dans son escalade pour outrepasser ses limites, l’Homme ne l’a jamais fait réel ment, jamais il n’a altéré son propre être, éliminant, en effet, ses limites. La vie qu’il a suivit a consisté à créer machines et la technologie pour contourner ses limites. Dépouillé de tout cela, l’être humain se trouve identique à l’être humain d’il y a milliards d’années.
Que serait-il de l’Homme sans ses engins? Au long de tous ces milliards d’années, l’évolution de l’être en soi-même – l’évolution ontologique de l’Homme – a été très petite.

La conscience humaine se comporte comme un sub-produit du corps et ne catalyse pas suffisamment d’énergie pour réaliser sa complète gestion. Il y a des cas de guérison de certaines maladies par l’énergie de la croyance. Dans ce cas-lá, je suppose que la conscience a atteint momentanément, une meilleure gestion du corps. La conscience passive est devenue active.

L’Homme, dans sa généralité, a toujours vécu, en tentant satisfaire ses nécessités, en explorant ses possibilités et en attendant la fin (quelques uns dépositant leur croyance en une vie après la mort). Ce “modus vivendi” fait partie de la soumission à la condition d’être humain.
Imaginons maintenant une société où les personnes vivraient cherchant à se transmuter en êtres où la dite conscience serait dominante sur le moyen et sur le propre individu. Une société où les personnes puissent vivre pour se transmuter en êtres illimités. Cela serait presque semblable à un monde où les êtres humains seraient comme les chrysalides qui précèdent les papillons. Les papillons qui seraient alors des êtres humains déjà transmutés en des êtres sans limites dû aux consciences maintenant dominantes et actives.
Utopique? Peut-être pas.
Peut-être que ce qu’il nous manque pour cela, se soit la croyance de cette nouvelle possibilité. La volonté et le désir aideront la conscience à découvrir les moyens pour y arriver.

Ce qui différencie la conscience humaine de la des restants animaux c’est que la notre conscience atteint la notion de son type d’être, de ses possibilités et limites et arrive à imaginer la transmutation dans un autre type d’être. Les autres animaux paraissent avoir une conscience indéfinie sur leur propre être et possiblement nulle sur la possibilité de se transmuter. De ce mode jamais ils ne pourront vouloir être ce qu’ils ne pourront pas imaginer. Peut-être parce que la conscience humain est au commencement des possibilités pour se auto transmuter, puisqu’elle entrevoit cette possibilité. Les animaux restants ne paraissent pas atteindre ce niveau de conscience.

Au long de l’histoire, ce qu’il a manqué à notre espèce pour la création et le developpment d’une attitude transmutaliste, face à l’existence? Je suppose que fondamentalement:
1. La croyance de la possibilité de transmutation de l’Homme;
2. La volonté et le désir de réaliser cette transmutation.

Cela, parce qu’enfin ont étés crées et développés d’autres attitudes de vivre en se préparant pour un mérite d’une vie remplie après la mort.
Les facteurs qui développent cette attitude sont du même ordre:
n La croyance de la possibilité d’atteindre une vie remplie après la mort.
n La volonté et le désir de l’atteindre.

Je ne prétends pas retirer la validité de cette attitude mais, il est intéressant d’observer qu’ici, la possibilité d’obtenir une immortalité agréable est reléguée au bien vouloir des dieux. Cela donne la sensation que l’Homme a recherché à se retirer sa part de responsabilité de réussir à outrepasser certaines limites et les ont colloquées aux mains des divinités, de la nature, du Karma, des cycles existentiels, des réincarnations, etc. ...
“Je vais bien me comporter, afin que après la mort, Dieu me donne la vie éternelle”. Cette attitude existentielle est subjacente en grande partie, sinon dans la plupart des religions. Je voudrais à peine souligner que l’on prétend obtenir la vie éternelle comme un présent, un cadeaux, à travers d’un mérite. Sans réaliser un travail direct de création de vie éternelle par l’Homme.

Il y a un autre facteur prépondérant: cette immortalité, cette vie éternelle est seulement obtenue après la mort, sans que nous, les vivants, puisons savoir un jour si cela est vrai ou pas. S’il est vrai ou pas que au moins cet individu ou celui-là sont arrivés à la vie éternelle après la mort. Après la mort c’est un rideau noir, ce qui s’y passe on en sait rien, rien de concret. Ainsi nous ne pouvons réfuter une quelconque information. On ne peut pas savoir si cela est vrai ou faux.
Peut-être à cause de cela, déterminées croyances religieuses sont élevées sur des affirmations qui ne sont pas passibles d’être prouvées, de là leur durabilités. Grande partie de ces croyances s’étendent sur des siècles ou des millénaires.

Imaginons une religion dont la principale croyance serait que l’Homme pendant sa vie, peut se transmuter en acquerrant vie éternelle. Pour cette religion il serait dangereux une telle croyance sur ce pilier. Il suffirait sûrement de une ou deux générations de disciples, sans que aucun ne se transmute pour que cette religion tombe en décroît. ...Même que cette croyance était vrai.
Et alors, combien on atteint la vie éternelle après la mort? Nous ne savons pas. Et comme nous l’ignorons, nous pouvons continuer à croire. C’est comme ça la mécanique religieuse.
La transmutation des individus serait quelque chose qui se peut voir, constater. Pour cela, il serait nécessaire que au moins un individu de l’espèce humaine, réalise cette transmutation, pour que cette croyance puisse subsistir. Curieusement, selon le texte biblique de la religion chrétienne, il a été constaté ce qu’il semble une transmutation. Aprés avoir été crucifié Jésus Christ dans son tombeau, transmuta son corps en un “corps glorieux”, aquierant la vie éternelle.
Pourquoi est-ce que malgré cette occurrence de cet épisode inscrit dans la Bible, il n’a pas surgit une attitude transmutaliste au sein des chrétiens? Pourquoi n’a t’il pas surgit la croyance que l’espèce humaine a la possibilité de se transmuter?
Une forme d’éviter une telle croyance serait de nier que Jésus fait partie de cette espèce humaine.
La religion, en considérant que Jésus a réussi à ressusciter en étant le fils de Dieu et non comme un être humain (qu’il était aussi), retira aux êtres humains restants la même possibilité.
Et pourtant, dans le texte biblique il est écrit que en Jésus l’esprit de Dieu naîtrait Homme, aussi Homme que les autres. Jésus Christ a été pourtant un élément de l’espèce humaine qui s’est transmuté en un être divin, sans limitations (indépendamment de l’origine divine de l’esprit de Jésus, puisque enfin selon la Bible, tous les esprits viennent de Dieu).

Si a une époque de “oeil pour oeil, dent pour dent”, surgit un être humain avec un message d’amour et, en conséquence de son évolution, il réalise aussi quelques actions paranormaux (interprétées comme miracles), son message sera, à peine, partiellement capté. Cela parce que cet être est immédiatement idolâtré et seulement quelques une de ses leçons seront assimilées. Les restants seront attribués à sa condition divine et, pourtant, ne sont pas suivis car ils seront considérés impossibles par nous, simples êtres humains.


Méditons sur la signification de la transmutation à la Physique:
Transmutation correspond à la transformation physique d’un élément en un autre. Par exemple, la transmutation du plomb en or. En accélérateurs de particules, on arrive à effectuer la transformation d’atomes de plomb en atomes d’or. Pour le faire, il est nécessaire d’”injecter” une grande quantité d’énergie à l’atome de plomb pour que celui-ci se converte en or. En réalité, le noyau de l’atome de plomb est bombardé avec des particules de haute énergie.

Je pense que la transmutation est intimement relationnée avec l’énergie. Si l’être humain arriverait à catalyser une grande quantité d’énergie, possiblement il entrerait en processus de transmutation. Parallèlement, il y aurait une expansion de conscience. La conscience pourrait arriver à faire la gestion de la totalité de notre corps et jusqu’à un peu de notre environnement.

Jusqu’à ce jour, on ne trouve que peu d’exemples d’individus qui seraient capables d’avoir réalisé leur transmutation. Ce phénomène n’est pas surprendrant si nous remarquons que jamais il n’a existé, au sein de notre espèce, ni une quelconque attitude propice à la transmutation, ni à la croyance d’une telle possibilité.
Je suis convaincu que si un nombre significatif d’êtres humains, aurait partagé le même intérêt pour se transmuter, l’addition de tous ces efforts et les expériences réalisées, constitueraient déjà une vaste connaissance qui aurait permit a à beaucoup d’atteindre cette réalisation.
La physique quantique a, récemment, fait la démonstration, que la conscience de l’observateur influence le phénomène observé. C’est-à-dire peut altérer la réalité.
Nous pouvons altérer notre réalité.

Malgré le quasi ignorance historique d’exemples de transmutation, il existe une grande quantité de cas de réalisation partielle ou d’approchement de ce processus:
n Les Corps de beaucoup d’individus qui on été considérés des saints, n’ont souffert, depuis la mort, l’habituel processus de décomposition. Ces corps ont été observés par des milliers de personnes, dans des urnes de verre dans diverses églises au monde entier. Pendant des années, leur apparence, ne s’est pas altérée.
n L’annulation de l’ego et l’atteinte du Nirvana par plusieurs disciples de l’hindouisme et du bouddhisme. L’expansion de la conscience et une identification avec l’essence universelle.
n L’obtention de divers pouvoirs paranormaux par des yogis, monistes tibétains et autres spiritualistes.



Nous pouvons ainsi arriver à la synthèse d’une définition:

Le Transmutalisme est une attitude ontologique et existentielle, inclinée pour la réalisation de la transmutation individuelle.

La transmutation individuelle est la transformation de l’être humain en un autre type d’être, dépourvu de nos limites et impossibilités. Dépourvu de rigidité limitant de notre corps. Un type d’être qui vit dans un état de domination du corps et de son environment et non dans un état d’assujetissement aux éléments.

Emmanüel De Céríz, Novembre 1999


Pour un Nouveau Elan Artistique

- LE TRANSMUTALISME -

par Emmanüel De Céríz
Novembre 2000



J’a formé le mot Transmutalisme à partir de Transmutation – dans le sens de la transformation absolue d’une chose ou idée en autre essentiellement différente et/ou surtout, la transformation d’un Etre en ce qu’il souhaite davantage daprès l’essence de sa nature en regardant envers le passé ou l’avenir.
De cette façon, de nouvelles composantes pour la représentation artistique par rapport à tous les détails concernant ce retour de l’Etre à son essence, au niveau de l’image et de la sémantique.
Dans ma conception de peinture, on a dégagé plusieurs éléments qui intègrent les émotions, c’est-à-dire, l’Art Transmutaliste. On peut classer ces éléments en trois catégories:
1. Les éléments essentiels à la genèse de l’oeuvre;
2. Les éléments qui appartiennent aux circonstances personnelles ou instrument mental au moment de l’exécution;
3. Les éléments qui caractérisent les aspects techniques et physiques de l’oeuvre d’art.


Les éléments génétiques de L’Oeuvre

Les symboles et les mythes du transmutalisme – le langage aléatoire de l’existence

Les symboles du transmutalisme se trouvent normalement dans l'esprit de l'artiste, au début de l’exécution de l’oeuvre. Cette indicible présence est le suffisant pour que, au milieu ou à la fin de la peinture, des formes commencent à apparaître, bien que des éléments ou le contexte général concernant le transmutalisme. C’est pourquoi le peintre ne doit pas consciemment s’efforcer pour que ces formes se révèlent. L’utilisation du conscient et du rationnel doit être minimisé.

L’autre élément qui doit être présent à la genèse de l’oeuvre est la clarté d’esprit capable de transparaître au tableau, au moyen de coups de pinceau parfaitement aléatoires, la langage de l’existence. Ma conception d’aléatoire n’est pas synonyme du hasard, mais si un langage presque illisible de l’existence, c’est-à-dire, un langage multidimensionnel, kaléidoscopique.

Pendant le commencement à peindre, une grande sensibilité et un vide intérieur doivent être présents à l’artiste, à fin de permettre cette expression aléatoire. Ça veut dire, que la “conscience universelle” devra élaborer l’oeuvre, en laissant couler les mouvements qui vont tremper le tableau avec des taches et des couleurs sans être filtrés par la conscience. L’artiste doit se placer davantage au point de vue de l’accoucher de l’existence que au lieu de l’artisan. Celui-ci doit fonctionner comme un canal qui aide la naissance, sur la toile, de la perfection de la forme, de la couleur et du message de que seulement l’Absolu est capable. Plus tard, on découvrira, au milieu ou à la fin de l’exécution de l’oeuvre, comment ces formes aléatoires s’encadrent en faisant apparaître un sens.


Le moyen mental utilisé

la metaconscience – les états hors de la réalité commune – les interprétations des formes aléatoires

Au milieu et à la fin de l’oeuvre, l’objectif c’est de rester en état d’esprit qui nous permet de fonctionner fondamentalement au niveau le plus élevé de l’esprit, lequel j’appelle de metaconscience. Des zones possiblement encore embryonnaires ou même atrophiés, probablement situées au niveau qui s’oppose à celui de l’inconscient (où se plongent les abîmes de la pensée). Ces points s’identifient davantage avec la conscience de l’énergie universelle, c’est-à-dire, avec un état entre le humain et le divin, et moins avec les peurs, les douleurs et les plaisirs de l’ego.

L’état de conscience doit pouvoir comprendre et exprimer des éléments qui n’appartiennent pas à la réalité commune. En supposant que cela occupe le même espace de la réalité que l’on comprend, il y a des réalités que l’on n’aperçoit pas dans un état normal de conscience. L’artiste doit toucher les états de conscience altérée pour dépasser la réalité et transporter au tableau les plus profondes impressions de l’ultra conscience.
Parfois, dans la même Oeuvre, on aperçoit de différents niveaux de réalité, d’espaces et des temps. Les frontières de la réalité et de l’espace-temps, communs au niveau de notre réalité, disparaissent et, dans la toile, apparaissent plusieurs réalités (espaces et temps) sans avoir délimitations et mélangées dans un tout.

Un état de metaconscience est essentiel pour bien comprendre, d’une façon holiste ces formes aléatoires transportées au tableau, au début et au milieu de l’Oeuvre, à la fin de les compléter ou leur donner des expressions plus soignées, plus définies et plus perceptibles.
À peine cet état de conscience pourra imprégner le tableau d’une vision cosmique, au lieu de se borner à une interprétation archétype ou à des visions de l’inconscient. De cette façon, au moment où notre interprétation fait apparaître des taches aléatoires, les monstres et les blocages de l’inconscient ou les images attachées à la conception manichéiste de bien et mal qui donnent une forme duelle à la culture occidentale, c’est pour les placer au-delà de ces limitations et dans un contexte plus large et moins affecté par notre ego.


Les caractéristiques techniques et physiques

le mouvement – les transmutations de couleur – les coups de pinceau quantiques – les vortexs d’énergie et mouvement – des déformations énergétiques de l’espace-temps autour des centres d’énergie – les déformations des objectes – les transmutations des formes et des êtres – les formes métamorphiques – la représentation fréquente d’états de transition – l’indéfinition (formes et couleurs) – l’indéfinition des limites des formes, d’espace et de temps – les deux modèles d’archétypes

Le mouvement est omniprésent dans la peinture transmutaliste. Les coups de pinceau sont distribués tout au long des lignes de force; tandis que les figures et les objectes souffrent des expansions; les horizons se touchent, et la couleur s’épanouit en ses gradations.

Ces gradations expriment la transmutation des couleurs en mouvement qui représentent des tonalités intermédiaires et, finalement, elles se transforment complètement en d’autres couleurs.
Dans certaines zones du tableau, les coups de brosses deviennent quantiques en se ressemblant au mouvement des particules vibratoires. En ces espaces, l’énergie rayonnante de la figure humaine, ou d’un objecte quelconque, est très forte, où les rayons de la brosse se dégagent les uns des autres en suivant le mouvement des vortexs d’énergie. Ça ressemble, quelques fois, les Chakras où l’énergie se tournoit.

Tous les êtres qui développent une énergie au-delà du commun, comme par ex. quelqu’un qui est en processus de transmutation (ou même quelqu’un qui transmute ses énergies), peut se présenter comme un vortex. Le même peut se passer avec quelque être ou objecte enérgetique.

Ces pôles énergétiques à fréquence élevée provoquent des altérations dans l’espace-temps, comme un effet de champ. Ces effets sont perceptibles dans les déformations des objectes ou des êtres touchés par cette énergie.

Il y a une tendance pour représenter les possibilités de la transmutation des formes et des êtres, tout au moins, le début de ce processus, qui est en soi-même, une forme de mouvement.

Dans la multitude d’états d’être qui se meuvent en des niveaux d’énergie au-delà du commun, les limites de ces formes s’effacent et les êtres et les objectes dépassent les frontières rigides du normal en se métamorphosant. Ces formes métamorphiques des êtres et des objectes, parfois animisées et parfois humanisées, surgissent fréquemment dans la représentation pictural.

L’expression artistique prédominante dépend des états intermédiaires. Les états de transition entre l’être humain normal et l’être transmuté et, aussi, les transitions parmi les formes en général et les couleurs.

L’indéfinition possède une qualité vitale – l’indépendance du rigide et des caractéristiques de l’être. Le sujet ou la forme indéfini, ou peu défini, est plus libre pouvant se transformer en autre. La définition rigide est limitée en engageant le sujet à ses caractéristiques. Le mouvement montant qui conduit les êtres à la transmutation les emmène à renoncer à leurs limites bien définies et à émerger dans l’indéfinition avant de passer à d’autres formes.
L’indéfinition produite, dans la peinture transmutaliste, une libération de la prison ontologique et de l’espace-temps, laquelle se plonge dans la pensée humaine. Une forme indéfinie, un âge indéfini, une couleur indéfinie. Ça veut dire l’indépendance face au type d’être et face au temps et à l’espace. La couleur et la forme surgissent très souvent indéfinies, mais cette indéfinition se prolonge aussi aux limites de l’espace et du temps.

Les figures centrales s’encadrent, fréquemment, non dans un espace, mais en horizons et perspectives multiples. Ces espaces multiples où les êtres se trouvent sont, parfois, les espaces subjectifs de la pensée dans laquelle ils vivent. Quand on se place face un paysage quelconque, l’espace envisagé subjectivement n’est pas à peine un espace, un paysage, mais si toutes les projections, tous les panoramas, auxquels on associe cette perception. L’encadrement des figures se rend, de cette façon, un kaléidoscopique de horizons et paysages.

Parfois, l’absence de limitation des formes signifie une fusion de l’être ou de l’objet avec l’ambiance. La figure est imprégnée de cette ambiance à laquelle elle appartient.

Il faut quelque sensibilité pour saisir les formes archétypes qui, parfois, apparaissent dans les coups de pinceau et les taches plus ou moins aléatoires et, ensuite, les mettre en valeur.
On aperçoit, très souvent, deux modèles de ces images-là: 1) Les figures les plus communes rapportées aux archétypes du subconscient ou aux stéréotypes de la vie commune;
2) Un autre modèle de figures plus difficiles à grouper dans ce modèle-là, quoiqu’elles contiennent, cependant, un profil ou style archétype.
Le secondité modèle d’images n’est pas si évident, mais il laisse moins transmettre une sensation familiale semblable à celle de archétypes plus communs, en mettant en évidence une réalité et une vivence moins communes. Ces réalités appartiennent au domaine des plans existenciels plus élevés et vécus d’une moindre fréquence. Quelques-unes de ces formes me rappèllent des figures évoquées dans les révélations mystiques d’Emmanuel Swedenborg et encore celles des yogis hindous.
Comment doit-on observer la peinture transmutaliste

Une chose est égale et différent de soi-même – il y a plusieurs images dans une seule image – l’attitude d’un clairvoyant face l’aléatoire – la différence concernant les cryptogrammes

À mon avis, l’incomplétude des axiomes concernant la Mathématique, une chose est simultanément égale et différente en soi-même. C’est-à-dire, elle contient toutes les différences, verbi gratia les expressions ci-dessous:
“A” = “A” et “A” =/= “A”
L’axiome est, pourtant, complet et il permet d’expliquer que les choses se transforment et transmutent en d’autres.

En quelques-unes des images qui surgissent sur la toile transmutaliste sont entremélées d’autres images. Une seule image contient plusieurs images différentes. En général, une de ces images-là est la prépondérante, parce que c’est celle qui ressaute aux yeux au premier coup d’oeil. Mais, quand on se laisse concentrer dans la vision contemplative flexible, on la verra se transformer en d’autres images. Ces images surgissent souvent encadrées par de différentes perspectives d’espace et temps. De cette manière, le tableau se developpe en plusieurs plans, plusieurs histoires, plusieurs visions ensembles. Cela représente les différentes réalités concernant un seul sujet par rapport aux différents plans déjà vécus.

Face quelque-une de ces peintures – celles qui sont davantage tranmutalistes – on doit adopter une attitude clairvoyante. Ça veut dire qu’un bom spectateur doit avoir, donc, une attitude sage.
Ces techniques on été utilisées anciennement par tous ceux qui voudraient pénétrer l’inconnu de la Nature en utilisant plusieurs processus:
- La Cartomancie
- Les Coquilles
- Les Feuilles de Thé, etc., etc.
Tout cela s’attache au langage aléatoire n’importe quelle technique.
Face la peinture transmutaliste, l’observateur a la vision facilité sans besoin d’une grande sagesse, puisque les images sont déjà sur le tableau esquissés par l’artiste au moyen de quelques coups de pinceau, des morceaux de lumière, de la couleur et forme.
L’observateur d’un tableau devra librement observer l’Oeuvre en visualisant les différents détails et laisser aussi son imagination transmutaliste s’apercevoir des images accouplées, croysées existantes dans la même image, transformée ou transmutée dans la même figure, mais en de différents espace-temps. Ainsi, un même tableau se décompose en de différents tableaux, qui se développent en de différents sujets, panoramas ou temps.
C’est ce qui arrive dans le tableau appelé “Batalha Púrpura”, où le chevalier et le cheval, visualisés de différents plans, se présentent en de différentes positions pendant le combat. Cette vision d’ensemble se développe aussi en de différentes phases de la bataille.
La différence de profondité visuelle permet que certaines figures portent en soi-même, d’autres possibilités par rapport au différentes images qui seront, peut-être des découpages temporels de la même figure, ou de potentialités parallèles d’une même identité. On donne, par example, le déjà presenté tableau du chevalier avec son casque, en luttant corageusement. Cependant, ce même chevalier, observé d’autre perspective, se présente sous la figure d’un ange avec des ailes dorées qui ne lutte pas, mais rayonne de l’energie.
Les contenus de quelques images (celles qui ont davantage passé par le transmutalisme) se présentent comme des images de différents niveaux de visualisation d’un hologramme.
Voici la grande différence qu’il y a entre les cryptogrammes, puisque les derniers ont besoin d’un effort visuel pour les focaliser en d’autres niveaux à fin de ne voir qu’une seule image.
Dans ce cas, une autre différence c’est que la vision n’est pas davantage rapporté aux yeux, mais focalisée par l’esprit et la conscience de l’observateur.

Emmanüel De Céríz
Mars, 2000

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